Approche environ 2h30 jusqu'au petit col. Parcours d'arête facile (parfois en mauvais rochers - bien tester).
Une erreur de lecture de carte nous fait faire quelques heures de craphutage en plus pour le retour...
descriptif sur Camp to Camp
tracé :
On a pas entendu le réveil ce matin : départ plus tardif à 8h30. (vu l'horaire de retour, il aurait pas fallu traîner plus...).
Approche par la vallée de l'Ori : magnifique, il faudra y revenir pour un bivouac + baignade estivale
montée jusqu'au point de faiblesse (petit col) par l’éboulis puis sommet du Rodo, puis arête jusqu'à l'anyela
la montée se fait assez bien finalement, et le paysage au col est splendide.
du col, on monte au sommet en alternant dalles faciles (3+ max) et navigation dans la bruyère
sommet du Rodo
la crête qui nous attend, jusqu'à l'anyela
arête aérienne mais facile. faire attention au mauvais rochers.
Passage en dalle facile (3+ ?). On a quand même posé un point au milieu
le chemin parcouru (pic Rodo en blanc au fond)
Rappel (6m ; un bon piton relié à 2 autres points par une corde en mauvais état)
C'est là que les analyses ont divergé... Le topo indiquant du II ou II+, on s'est dit "faut pas monter en face". Jeanne penchait pour une descente par l’éboulis à droite, et comme il me semblait dangereux, on a pris la vire à gauche, pesant qu'elle contournait le pic pour nous ramener à un col avec sentier qu'on avait repéré avant.
On arrive à un col, mais c'est pas le bon (induits en erreur par une carte ign pas à jour)
On descend dans une mauvaise vallée pensant qu'on va contourner un pic et revenir dans la bonne. On est maintenant en Espagne...
Jolie compensation, plein d’isards qui, ne voyant pas grand monde dans ces coins et en cette saison, ne s'enfuient pas.
on les a vus à l'aller, on les voit au retour ! faut tout remonter jusque là haut...
quand on arrive enfin au col souhaité, le soleil a déjà bien baissé, et il nous reste qqs heures de marche...
L'estagnol- joli coin de bivouac (pour l'été et avec le matos adéquat..). Je prévois qu'on finira à la frontale...
.. c'est compter sans Jeanne, qui, oubliant que ça fait le 3eme jour consécutif à plus de neuf heures de crapahutage, prend les choses en main et mène le rythme à un train d'enfer (papa et ses ampoules suivront en serrant les dents..)
On arrive sans les frontales ! (mais y avait pas beaucoup de marge...)
Au total 9h44 ! plus de 20 bornes, 1500m D+, avec une magnifique crête au milieu, pas vu une seule personne de la journée, isards, aigle, ... mais là, on est content de retrouver la voiture !